L’industrie pharmaceutique a beau nous fournir des médicaments qui nous sauvent la vie pour des tas de maladies, il en existe d’autres pour lesquelles les solutions disponibles ne sont pas assez efficaces. Parmi elles, il y a la dépression, l’anxiété et les TSPT, qui ont pris des proportions pandémiques. Les millions d’individus qui en souffrent cherchent donc des alternatives pour se soigner.
Élément naturel issu de plantes utilisées depuis des milliers d’années à travers toute l’histoire de l’humanité, le CBD (cannabidiol) est en fait un traitement viable pour ces maladies, ainsi que pour des dizaines d’autres, qu’elles soient physiologiques, psychologiques, ou les deux à la fois.
Le CBD fournit une grande diversité de résultats remarquables dans les études scientifiques, n’entraîne pas d’effets psychoactifs et présente uniquement des effets secondaires généralement légers et très rarement soulignés. Sa consommation est donc de plus en plus appréciée chez ceux qui cherchent des remèdes naturels plus efficaces et moins nocifs pour traiter leurs douleurs.
Le CBD est le plus souvent consommé de façon orale, sous forme d’huile ou de teinture, et peut même être appliqué sur la peau sous forme de crème. Mais cet article a pour objectif de se concentrer sur la méthode la plus efficace, dont l’action est la plus rapide pour consommer du CBD sous une forme naturelle : la consommation fumée ou vaporisée de fleurs de CBD.
Les fleurs de CBD sont des fleurs de chanvre à teneur élevée en CBD – une variété de Cannabis sativa qui contient une faible teneur en THC (tétrahydrocannabinol), le fameux cannabinoïde psychoactif dont les niveaux sont élevés dans le cannabis récréatif.
Certaines plantes de chanvre, et particulièrement celles cultivées spécifiquement pour la production de fleurs de CBD, ont fait l’objet de croisements sélectifs pour contenir une faible teneur en THC – de l’ordre de 0,2 à 0,3 % selon les régulations locales. Dans de nombreux pays du monde et dans certains États des États-Unis, la consommation de ces fleurs de CBD ainsi que d’autres produits fabriqués avec cette plante est légale pour un usage médical ou récréatif, ou les deux à la fois.
De nombreuses autres variétés de chanvre sont également cultivées avec pour objectif de booster les niveaux de CBD, sans pour autant limiter entièrement ceux de THC – mais elles contiennent normalement des quantités bien moins élevées de molécule psychoactive quand on les compare au cannabis récréatif. Néanmoins, puisque ces plantes font habituellement l’objet de régulations plus strictes dans le cadre législatif, c’est le CBD ainsi que d’autres composés que l’on extrait, le THC étant souvent supprimé afin de créer divers produits infusés au CBD.
Consommer du cannabis à teneur élevée en CBD, ou un extrait de ce produit, n’entraîne habituellement pas d’effets d’altération de la conscience, à moins qu’une mention spécifique n’indique qu’il contient suffisamment de THC. Le cannabidiol n’a aucune propriété psychoactive quelle qu’elle soit – et il fonctionne même en tandem avec le THC pour réduire ou équilibrer ses effets psychoactifs. Cet effet conjoint (sans mauvais jeu de mot) s’appelle l’effet « d’entourage » du cannabis.
Comme ce couple de cannabinoïdes occasionne encore plus de bienfaits médicinaux que s’ils sont consommés individuellement, et un effet plus doux que les variétés à forte teneur en THC et faible teneur en CBD, certains cultivateurs croisent les plants de cannabis spécialement pour obtenir des niveaux élevés pour les deux substances. Les fleurs et les extraits de ces plantes particulières sont uniquement disponibles sous ordonnance dans les boutiques de cannabis médical.
Pour ce qui est des fleurs de CBD conventionnelles, en plus du CBD et d’une pointe de THC, elles contiennent également un tas d’autres cannabinoïdes dans des teneurs réduites, comme le cannabinoïde « parent » du CBD et du THC, le CBG (cannabigérol) ; « l’enfant » du CBD, le CBC (cannabichromène) ; « l’enfant » du THC, le CBN (cannabinol), ainsi que le CBV (cannabivarine), le CBL (cannabicyclole) et des dizaines d’autres substances. Aucun de ces cannabinoïdes n’est psychoactif, nombre d’entre eux possèdent des propriétés thérapeutiques, et ils fonctionnent tous en synergie ou en « entourage » les uns avec les autres.
Mais il y a bien plus que des cannabinoïdes dans les fleurs de CBD – deux autres classes de molécules, les terpènes et les flavonoïdes, participent à la composition spécifique de chaque variété de cannabis sativa. Le type et le niveau de ces substances forment le profil unique en termes d’arômes et d’effets des diverses variétés. On suppose qu’ils ont également des propriétés thérapeutiques qui entrent en synergie les unes avec les autres, ainsi qu’avec les cannabinoïdes.
Le Cannabis Sativa est utilisé à des fins très diverses depuis les temps immémoriaux. L’usage le plus mis à profit au cours de son histoire a consisté à en faire de la corde : grâce à ses filaments naturellement robustes et sa croissance extrêmement rapide (faisant de lui un rival du bambou), on estime que l’Homo sapiens a découvert comment le tisser pour l’utiliser comme fibre il y a au moins 50 000 ans.
Il existe également des preuves montrant que le Cannabis sativa a fait partie des premières plantes à être cultivées par l’homme – les empreintes de fibres de chanvre retrouvées sur des poteries de la culture Yangshao en Chine ont été datées du 5e millénaire avant Jésus-Christ. Le chanvre s’est propagé dans la région méditerranéenne dès l’ère chrétienne, puis dans le reste de l’Europe au cours du Moyen-Âge. En Amérique, les Puritains ont importé le chanvre dès le XVII e siècle, mais les historiens pensent que les indigènes cultivaient cette plante bien avant l’arrivée de Christophe Colombe.
En plus de la fibre résistante qu’il produit, le Cannabis sativa a également été utilisé comme traitement (sous la forme d’huile de graine de chanvre et de fleurs fumées) et à des fins récréatives. Des vestiges archéologiques retrouvés dans le Cimetière de Jirzankal, au cœur du Pamir oriental en Chine occidentale, indiqueraient que le cannabis était fumé dans le cadre de rituels et/ou d’activités religieux il y a au moins 2 500 ans.
Parmi les autres usages démontrés du chanvre au cours de l’histoire, on trouve la fabrication de tissus appréciés pour leur solidité, de matériaux de construction légers et résistants à la moisissure, d’isolation poreuse mais efficace, de plâtre amélioré, de béton, de bois et de bioplastique, d’huiles et de vernis, de papier, de bijoux, de couchages pour animaux, de biocarburants, et de bien d’autres produits. On l’a également cultivé pour freiner la croissance d’herbes envahissantes et utilisé comme agent de purification de l’eau et des sols (et il a même été employé pour nettoyer des isotopes radioactifs après le désastre nucléaire de Tchernobyl !).
Cette plante versatile a fait ses preuves en tant que puissant allié du développement humain. Néanmoins, en raison des effets psychoactifs provoqués par les variétés dotées d’une teneur suffisamment élevée en THC, l’amitié thérapeutique vieille de 5 000 ans développée par les Hommes avec le cannabis fait l’objet d’une parenthèse depuis le début du XXe siècle.
Des États isolés des États-Unis ont commencé à imposer des restrictions et une prohibition sur le cannabis (qui était à l’époque diabolisé et surnommé « chanvre indien ») dès 1911, et en 1937, le Marihuana Tax Act est adopté, interdisant sa consommation récréative et rendant l’importation et la production commerciale de chanvre moins rentable dans le pays.
Même si cette loi est déclarée anticonstitutionnelle quelques années plus tard, elle finit par être remplacée par le Controlled Substances Act en 1970, plaçant le chanvre dans la catégorie imposant le plus de restrictions, le Tableau I, aux côtés de narcotiques dangereux et addictifs. Soi-disant, on avait placé là le cannabis en attendant un rapport commandité par le président Richard Nixon afin qu’il puisse donner ses recommandations finales, mais contre l’avis de la Commission Schafer, il resta dans la catégorie des drogues dures pendant les décennies suivantes.
Au Canada, la production de chanvre est interdite en 1938 par l’Opium and Narcotic Drug Act, et dans la plupart des pays européens, la France faisant figure d’exception, la cultivation de chanvre est interdite après la Seconde Guerre mondiale.
Cette histoire, c’est celle d’une plante non addictive et non psychédélique avec un fort potentiel thérapeutique et une infinité d’autres usages, dont l’humanité a profité depuis des milliers d’années, et qui est devenue illégale – un dommage collatéral dans une guerre contre son jumeau, dont les propriétés sont identiques, mais qui donne aussi aux gens la sensation de planer, les fait rire et leur donne faim.
Après une pause de plusieurs décennies (selon là où vous vivez – elle est toujours en cours), quelques signaux ont commencé à apparaître, montrant que certains gouvernements commençaient doucement à se réveiller et à se rendre compte que le cannabis n’est pas réellement aussi néfaste que l’héroïne, et que le chanvre n’est en rien une drogue.
En Europe, les Pays-Bas sont devenus le premier pays à décriminaliser le cannabis en 1972. En 1976, il était déjà disponible à des fins récréatives dans les coffee shops. Le Luxembourg et le Portugal ont suivi le mouvement en 2001, la Belgique en 2003, et plusieurs autres pays ont assoupli leur législation et ont même légalisé le cannabis médical au cours des années 2010.
Le Canada a légalisé la cultivation et la production commerciale de chanvre industriel en 1998, et la consommation de cannabis médical en 2001.
Aux États-Unis, le Texas et l’Oregon ont été les premiers États à décriminaliser la détention de drogues en 1973, et la Californie est devenu le premier État à autoriser la consommation de cannabis à des fins médicales en 1996. En 2012, le Colorado et Washington ont légalisé la consommation récréative de cannabis, lançant une vague qui déferle aujourd’hui sur tout le pays, les États tombant les uns après les autres comme des dominos face aux preuves scientifiques et expérimentales irréfutables démontrant le caractère bénin du Cannabis sativa.
Enfin, en 2018, l’adoption du Farm Bill a légalisé la production industrielle de chanvre, ouvrant la voie à la mise à disposition du CBD dérivant du chanvre pour tous, et pas uniquement pour les personnes munies d’une ordonnance de marijuana.
Contrairement aux variétés à forte teneur en THC, qui peuvent induire des effets presque psychédéliques si on en consomme suffisamment, les effets psychologiques de la consommation fumée ou vaporisée de fleurs de CBD sont légers et essentiellement positifs.
Avec une dose limitée, l’inhalation de CBD provoque habituellement un état de relaxation, tout en soutenant la vigilance ; les douleurs sont réduites, le stress s’évanouit, l’esprit est dégagé, et une euphorie subtile motive le consommateur à agir.
Avec une dose plus élevée, les effets sédatifs du CBD prédominent, non sans rappeler les variétés Indica du cannabis, mais sans l’effet « planant » ; les douleurs plus prononcées sont atténuées, la motivation est réduite, et la somnolence ou la fatigue prennent le dessus, invitant le corps à se reposer.
Par le passé, le cannabidiol intéressait peu les consommateurs de cannabis en Occident, car il n’est pas psychoactif. Mais la hausse de la prévalence de troubles mentaux et les nombreuses maladies physiologiques douloureuses, face auxquelles ce produit a fait ses preuves, l’ont propulsé sous les feux des projecteurs dans le milieu international des traitements alternatifs.
Vous trouverez ci-dessous quelques-unes des maladies pour lesquelles les scientifiques et/ou d’impressionnants récits empiriques ont vanté les vertus du CBD.
Les recherches sur le CBD ont commencé en 1940, lorsqu’un chimiste formé à Harvard, Roger Adams, a extrait pour la première fois la molécule du Cannabis sativa. Au cours des deux décennies qui suivirent, plusieurs expériences pharmacologiques reposant sur l’huile de CBD virent le jour, se démultipliant jusqu’à atteindre leur apogée durant les années 1980, lorsque le Dr Raphael Mechoulam, le scientifique qui a décrit le premier la structure chimique du CBD en 1963, ainsi que d’autres, commencèrent à réaliser des études novatrices sur le CBD et ses propriétés thérapeutiques vis-à-vis de l’épilepsie. Ces débuts précurseurs donnèrent par la suite l’Epidiolex que l’on connaît aujourd’hui, le seul médicament approuvé par la FDA aux États-Unis, qui a donné des preuves cliniques de ses capacités à réduire la fréquence des crises épileptiques chez les patients.
Le CBD est principalement utilisé pour atténuer les douleurs et éliminer les inflammations. Un large corpus d’études scientifiques a uniformément démontré l’efficacité des cannabinoïdes que sont le THC et le CBD en tant qu’analgésiques et anti-inflammatoires. Que les douleurs soient aigües ou chroniques, provenant d’une inflammation, d’un effort musculaire ou d’un problème neuropathique, fumer ou vaporiser des fleurs de CBD vous octroie de bonnes chances d’être soulagé instantanément.
Cela comprend l’arthrite rhumatoïde et l’osthéoarthrite, qui sont des maladies inflammatoires. Une étude réalisée sur des rongeurs a permis de démontrer que le gel au CBD est efficace pour réduire la douleur et l’œdème au niveau des articulations de ces animaux, et les récits empiriques indiquent également que fumer des fleurs de CBD permet de gérer les douleurs chez les patients souffrant d’arthrose.
Il existe aussi des études démontrant que le CBD et le THC pourraient avoir un effet thérapeutique contre les migraines et les maux de tête, même si cela ne semble pas fonctionner pour tout le monde – l’effet pourrait dépendre de la correspondance entre le profil chimique des variétés de cannabis et les processus biochimiques des consommateurs concernés. Pour mieux comprendre ce phénomène, il faudra poursuivre les recherches sur ce point.
Parmi les usages les plus répandus du CBD dans sa dimension thérapeutique, ce sont les maladies mentales telles que l’anxiété, la dépression et les TSPT qui sont ciblées. Les traitements pharmaceutiques les plus courants pour ces maladies sont sans doute trop prescrits dans le monde, et ont largement montré leurs tendances à créer une dépendance, ainsi que le fait que leur efficacité est exagérée et qu’ils sont souvent dangereux, entraînant divers effets secondaires et symptômes de manque.
Dans plusieurs études, le CBD a montré son efficacité pour réduire le stress et réguler l’humeur, aidant à soulager les symptômes de la dépression et l’anxiété, ainsi qu’à éliminer les souvenirs désagréables et les empêcher de se reconstituer, ce qui permet d’aider de nombreuses personnes à atténuer la gravité de leurs symptômes de TSPT.
Aucune étude sur les effets du CBD sur les nausées chez l’être humain n’a encore été publiée, mais les recherches réalisées sur les rongeurs indiquent que de faibles doses de CBD permettent de supprimer les nausées. Il existe également des tas de récits empiriques de patients traités pour un cancer qui affirment que ce produit leur permet d’atténuer les nausées résultant de leur chimiothérapie et symptomatiques de leur cancer. Les acides cannabidioliques (CBDA), une forme plus pure de CBD, aurait même des effets antiémétiques encore plus forts : les personnes souhaitant estomper leurs nausées grâce au CBD devraient donc chercher à se procurer des fleurs et des produits qui contiennent du CBDA.
Quelques études montrent que la consommation de CBD a des effets bénéfiques permettant de restaurer un rythme de sommeil sain et de traiter l’insomnie. Néanmoins, des récits empiriques indiquent que cela ne fonctionnerait pas pour tout le monde, le dosage semblant jouer un rôle déterminant – les faibles doses semblent généralement maintenir les consommateurs éveillés, tandis que les doses plus importantes ont tendance à induire une somnolence.
Contrairement au THC, connu pour la « foncedalle » provoquée chez les fumeurs récréatifs de cannabis, il existe des preuves qui montrent que consommer du CBD permettrait d’inhiber l’appétit et ainsi réduire la masse corporelle — les récits empiriques le relatent abondamment sur des forums en ligne. De plus, une étude in vitro a permis d’établir que le CBD favorise le « brunissement » des cellules adipeuses blanches, un processus qui convertit les graisses établissant des réserves d’énergies en des graisses permettant de brûler des calories.
Nous savons aujourd’hui que l’obésité est un facteur prédominant dans le déclenchement d’un diabète de type 2, et constituant un problème sanitaire majeur dans le monde. Le CBD montre des résultats prometteurs dans la gestion de la maladie – un corpus croissant d’études suggère que ce cannabinoïde pourrait servir à optimiser la sécrétion d’insuline et les niveaux globaux de glucose, et qu’il protègerait les vaisseaux sanguins des dommages entraînés par le glucose en permettant de réduire le stress oxydatif, l’inflammation, la mort cellulaire et l’hyperperméabilité vasculaire associés au diabète.
Nombreuses sont les études qui ont démontré que le CBD est efficace pour mettre un terme à divers types d’addictions, y compris l’addiction aux opioïdes, à la cocaïne et aux psychostimulants, ainsi que la dépendance au cannabis et au tabac. Les fleurs de CBD semblent être la forme idéale à consommer pour se sevrer de l’herbe et des cigarettes, puisque maintenir l’acte de l’inhalation permet de conserver l’aspect « rituel » de la consommation fumée, tout en abaissant ou en éliminant la prise de THC ou de nicotine. L’’effet apaisant du CBD permet de réduire l’envie de consommer de la nicotine, réduisant considérablement le nombre de cigarettes fumées, selon une étude qui s’est intéressée à cet effet.
Le spectre de l’autisme est vaste, en termes de caractéristiques et d’intensité des symptômes. Beaucoup de gens vivant avec un trouble autistique sont des adultes bien intégrés et talentueux, mais certains souffrent de symptômes comportementaux plus graves entravant leur capacité à bien vivre. Les thérapies à base de CBD ont montré des résultats probants, améliorant considérablement plusieurs symptômes des TSA chez la majorité des participants testés (bien que ces résultats proviennent d’une étude avec un échantillon réduit), les effets secondaires notés étant uniquement ponctuels ou légers. Nombreuses sont les personnes autistes qui souffrent également d’anxiété, et beaucoup de patients épileptiques montrent des symptômes d’autisme, qui est une comorbidité ; le CBD a un effet thérapeutique pour ces deux troubles.
Il a été prouvé que le CBD et le THC ont des propriétés antioxydantes, signifiant qu’ils peuvent aider à ralentir la cause principale de la dégénérescence cellulaire, l’oxydation. De nombreuses études ont montré que le CBD permettrait de préserver les fonctions neurologiques, et donc de les protéger face aux lésions cérébrales après un incident, ainsi que de soulager les symptômes de diverses maladies neurologiques telles que, entre autres, la maladie d’Alzheimer et la démence, la maladie de Parkinson, la maladie d’Huntington, la sclérose en plaques
Il existe de nombreux récits empiriques évoquant l’efficacité du CBD et du THC pour soulager des symptômes du cancer et de la chimiothérapie, et certaines études scientifiques (in vitro) indiqueraient même que le CBD pourrait être utile pour empêcher la prolifération de cellules cancéreuses et stimuler leur autodestruction. Le CBD ne devrait pas être considéré comme un « traitement contre le cancer », mais on dit qu’il permet de soulager la douleur et les nausées liées à la maladie et à son traitement.
Il a été établi in vitro que le CBD pourrait aider à réduire l’étendue de l’infarctus et augmenter le flux sanguin dans le cadre de crises modélisées chez des animaux, ainsi que réduire les dommages vasculaires induits dans un milieu où le taux de glucose est important.
Les cannabinoïdes ont également prouvé leur efficacité pour détendre le tube digestif, ce qui permet de réduire la fréquence des incidents liés à des ballonnements, des flatulences, de la constipation et de la diarrhée. Des études montreraient qu’il permet de soulager les nausées, les douleurs et l’inflammation gastrique, ainsi que d’empêcher la nourriture de se déplacer trop rapidement dans le système digestif, permettant une meilleure digestion.
Il existe des études limitées indiquant que le CBD pourrait être utile dans le cas des maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux disséminé et la sclérose en plaques. Néanmoins, ce sont des maladies qui sont mal comprises en elles-mêmes et souvent difficiles à diagnostiquer : ce genre d’études peut donc difficilement être pris en compte de manière fiable pour le moment.
Le cannabidiol semble être un atout thérapeutique extrêmement versatile dont la science commence seulement à découvrir les bienfaits. Heureusement, grâce à la vague de changements législatifs concernant le chanvre et le cannabis et à l’expansion rapide du marché des produits à base de CBD, les scientifiques sont de plus en plus incités à explorer l’infinité des usages potentiels de cette substance.
Mais comment ce cannabinoïde produit-il tous ces effets remarquables ?
Nombreux sont les opérations biochimiques qui se produisent lorsque le CBD entre dans le flux sanguin et le cerveau. Tous ne sont pas entièrement compris à l’heure actuelle, et une bonne partie d’entre eux découlent de l’effet « d’entourage » entre plusieurs cannabinoïdes, terpènes et flavonoïdes que comporte chaque variété. Néanmoins, quelques-uns des liens les plus généraux et les plus simples ont été confirmés et décrits par diverses études scientifiques, et nous pouvons donc les évoquer ici.
L’empreinte biochimique la plus importante du CBD se fait sur le système endocannabinoïde (SEC) : c’est l’un des systèmes les plus étendus et les plus puissants du corps humain, puisqu’il permet de maintenir son homéostasie – ou équilibre. Le SEC régule une grande variété de fonctions, dont la douleur, le stress, l’appétit, l’énergie, les addictions, la reproduction, la température corporelle, l’immunité, le contrôle des fonctions motrices, l’humeur, la mémoire, le sommeil et le plaisir.
Le THC active directement les récepteurs endocannabinoïdes (ECB) CB1 et CB2, mais ce n’est pas le cas en ce qui concerne le CBD. Néanmoins, le CBD interagit de façon indirecte et tentaculaire avec le SEC, ce qui permet de faciliter la mise en œuvre de ses effets analgésiques et anti-inflammatoires. Dans le cas d’une consommation conjointe avec du THC, le CBD semble également empêcher indirectement le cannabinoïde psychoactif d’impacter le récepteur CB1, réduisant ainsi les effets néfastes du THC, comme l’anxiété et la paranoïa. C’est là que se joue la logique chimique de l’effet « d’entourage » le plus connu concernant le cannabis.
Le SEC est également impliqué dans le traitement de la mémoire affective. On pense que la capacité supposée du CBD à altérer les souvenirs désagréables et à empêcher leur reconstitution, ce qui améliore la symptomatologie des TSPT, provient de cette opération.
L’autre grand principe d’action du CBD consiste en la stimulation du système nerveux parasympathique, qui est responsable de la gestion du surmenage corporel et permet de favoriser le repos, la guérison, la digestion, le rajeunissement et la régénération. Il atténue également l’action du système nerveux sympathique, qui produit les réactions de stress, et déclenche le mécanisme de la réponse combat-fuite. On pense que ces opérations seraient à l’origine de l’action neurale globale du CBD permettant l’apaisement.
On sait également que le cannabidiol est un activateur du récepteur de sérotonine 5-HT1A, que l’on estime être responsable de la régulation de l’humeur et qui catalyse des états tels que l’anxiété et la joie. Il permet aussi de moduler les niveaux de glutamate, un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans l’apprentissage et la mémoire. Des recherches montrent que ces deux mécanismes sont à l’origine des effets anxiolytiques et antidépresseurs du CBD.
Une autre opération chimique assez importante est à localiser dans l’action inhibitrice du CBD sur l’hydrolase des amides d’acides gras (fatty acid amide hydrolase – FAAH), un enzyme responsable de la décomposition de l’anandamide. L’anandamide est un endocannabinoïde naturel très intéressant qui permet de réguler le comportement alimentaire et de produire de la motivation et du plaisir, et il a été démontré que son action avait une relation inverse avec les symptômes psychotiques. L’interaction du CBD avec le FAAH a pour conséquence le maintien d’une quantité accrue d’anandamide dans la circulation, réduisant les besoins alimentaires, induisant de la motivation et du plaisir, et selon certaines sources, réduisant les symptômes schizophréniques.
Dans le cadre de nouvelles études prometteuses, on a démontré l’interaction du CBD avec le récepteur TRPV2, le récepteur orphelin couplé aux protéines G (GPR55) et les récepteurs activés par les proliférateurs de peroxysomes (PPAR) : la combinaison de ces effets permettrait de fonder en partie ses effets antitumoraux.
Cela peut sembler complexe, mais il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg : la recherche portant sur l’immense diversité des effets du CBD sur les systèmes internes incroyablement compliqués du corps humain en est encore à ses balbutiements. Le cannabidiol se trouvant sous les feux des projecteurs dans les domaines scientifique et économique, cela ne fait aucun doute que nous en découvrirons et comprendrons d’avantage très bientôt, et que des variétés spécifiques pourront être produites selon les maladies à l’avenir, avec un niveau et un taux exacts de substances thérapeutiques nécessaires pour les traiter.
Même si les passionnés de CBD choisissent des produits à base d’extraits tels que les huiles, les teintures et les produits comestibles, la consommation de fleurs de CBD devient de plus en plus courante, car dans une majorité de cas, les fleurs contiennent l’intégralité des cannabinoïdes, terpènes et flavonoïdes générés par la plante lors de sa croissance. On peut dire que c’est la forme la plus naturelle du CBD, qui contient tous les bienfaits thérapeutiques induits par ces substances secondaires.
Vous pouvez apprécier des fleurs de chanvre à haute teneur en CBD via différentes méthodes :
Le fait de fumer un produit est néfaste en soi pour le système respiratoire, en lien avec la fumée chaude qui le traverse alors. Mais fumer des fleurs de CBD dans un joint comporte considérablement moins de risques que fumer des cigarettes. Puisqu’aucun élément toxique ou carcinogène n’y est ajouté sans que vous ne le sachiez, et qu’aucune substance psychoactive n’altère votre conscience, les joints purs de fleurs de CBD font partie des choses les moins néfastes que vous puissiez fumer.
Si vous n’aimez pas les joints, vous pourrez choisir de fumer dans une pipe. Certaines pipes sophistiquées, ainsi que les bongs et les narguilés, comportent des réservoirs pour placer de l’eau, ce qui permet de refroidir la fumée qui entre dans vos poumons, facilitant l’inhalation et abaissant le risque de répercussions sur votre système respiratoire.
Fumer des fleurs de CBD est l’un des moyens les plus directs et efficaces pour consommer du CBD, car les molécules entrent directement dans le flux sanguin à travers les poumons. Néanmoins, le CBD est également métabolisé plus rapidement lorsqu’il est inhalé, ce qui signifie que les effets durent moins dans le temps que lorsqu’il est consommé par voie orale.
Les vaporisateurs sont de plus en plus appréciés, car ce sont des accessoires qui réduiraient les risques respiratoires en évitant de brûler des produits en leur sein, puisqu’ils chauffent simplement leur contenu suffisamment pour qu’il s’évapore.
Comme il s’agit d’un phénomène relativement nouveau, les conséquences de la vaporisation sur le long terme sont encore inconnues, mais les éléments scientifiques et théoriques indiqueraient qu’il s’agit d’une pratique bien moins néfaste que la consommation par voie fumée. Il est connu que les personnes qui ont une maladie pulmonaire diagnostiquée, ou celles qui ont tendance à avoir des quintes de toux, supportent mieux la vaporisation de fleurs de CBD plutôt que le fait de fumer un joint.
Pour pouvoir vaporiser des fleurs de CBD, tous les appareils ne fonctionnent pas – vous aurez besoin d’un vaporisateur spécifique « à herbes sèches » doté d’une bobine et d’une batterie assez puissantes pour convertir la matière sèche en vapeur – la fumée produite sera plus douce, plus forte et moins risquée que lorsque vous fumez un joint.
Vaporiser des fleurs de CBD est vraisemblablement la meilleure façon de consommer du CBD – l’effet est instantané, les risques pour la santé sont faibles, et l’absorption du CBD est plus importante qu’avec les autres méthodes. Néanmoins, le CBD est rapidement métabolisé lorsqu’il est inhalé, donc les effets ne durent pas aussi longtemps que dans le cas d’une consommation par voie orale.
L’autre avantage de la vaporisation de fleurs de CBD par rapport à une consommation fumée, c’est la discrétion : non seulement la plupart des vaporisateurs sont portatifs et passent inaperçus, mais la fumée expirée est habituellement dépourvue d’odeur, ce qui permet de cacher votre consommation de CBD en public si vous en ressentez le besoin.
Fabriquer des produits comestibles au CBD est un moyen facile, amusant et délicieux de profiter des bienfaits thérapeutiques du CBD. Pour pouvoir en ressentir tous les bienfaits, il est conseillé de commencer par décarboxyler vos fleurs de CBD en les faisant cuire (en petits morceaux) au four pendant 30 minutes à une température de 115 à 150 °C (une température plus importante que cette limite haute dégradera le CBD).
Après cette opération, vous pourrez moudre les fleurs de CBD et les placer dans du beurre (produisant du beurre de cannabis) pour préparer des biscuits, des pâtisseries, des soupes, des ragoûts, des jus, des smoothies et même des cocktails.
La consommation par voie orale de CBD est la méthode qui prend le plus de temps à agir (30 minutes à 1 heure), car la substance doit traverser le tube digestif et être métabolisée dans le foie, comme tout complément alimentaire. L’avantage de cette méthode, c’est que la durée des effets est considérablement plus longue que lors d’une inhalation, mais comme le taux d’absorption est moins important, une quantité bien plus importante est nécessaire.
Avec les fleurs de CBD, il est difficile de mesurer la dose à consommer de façon simple qu’avec de l’huile, de la teinture ou des produits comestibles au CBD. Mais selon la teneur en CBD indiquée par le producteur (qui diffère selon les variétés), il est possible d’établir la quantité de cannabinoïdes contenu par gramme de fleurs.
Sachant que la dose habituelle de CBD pour un adulte est de 5 à 10 mg à prendre deux fois par jour, vous pouvez calculer quelle quantité de fleurs fumer (ou consommer par voie orale). C’est un peu plus complexe si on prend en compte votre poids ou votre réaction personnelle au CBD, mais ce qui est pratique avec le fait d’inhaler des fleurs de CBD, c’est les effets sont instantanés ; vous pourrez ainsi prendre note de la quantité qui vous convient parfaitement en temps réel. Il est donc impossible de faire une overdose, et les effets secondaires sont plus ou moins inexistants.
C’est pour cela qu’il vaut mieux évaluer la dose qui vous convient personnellement – peu importe le nombre de bouffées dont vous aurez besoin pour vous sentir détendu, mais pas trop détendu, c’est un choix qui vous appartient.
Les effets négatifs du CBD sont très rares et légers selon les sources dont nous disposons ; en cas d’inhalation de faibles doses, ils sont pratiquement inexistants.
Néanmoins, par souci de transparence, voici la liste des effets secondaires le plus souvent signalés : bouche sèche, baisse de l’appétit, état d’éveil ou de somnolence, baisse de la pression artérielle et fatigue.
Selon l’usage qui est fait du CBD, il est possible que certains de ces effets puissent en fait être souhaités. Par exemple, si vous souhaitez utiliser le CBD pour vous endormir, alors la somnolence sera l’objectif de votre consommation ; si vous prenez du CBD pour perdre du poids, une baisse d’appétit sera très pratique pour vous.
Dans la plupart des pays européens, les produits dérivés de chanvre à base de CBD sont légaux, sous réserve qu’ils respectent certains critères, ce qui signifie la plupart du temps qu’ils doivent contenir moins de 0,2 % de THC.
Néanmoins, même si le marché du CBD a connu une expansion continue au cours des années 2010, en janvier 2019, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority – EFSA) a institué de nouvelles exigences concernant les produits au CBD, indiquant qu’ils devaient suivre la procédure d’approbation des nouveaux aliments via l’autorité alimentaire du pays en question. Cela a permis une vague de durcissement de la législation encore en cours dans de nombreux pays.
Merci de vous référer à notre politique de livraison pour trouver des informations sur chaque pays européen vers lequel nous pourrons vous envoyer des fleurs de CBD.
Aux États-Unis, toutes les fleurs dérivées de chanvre au CBD (contenant moins de 0,3 % de THC) sont légales au niveau fédéral. Néanmoins, chaque État a ses propres règles concernant le chanvre et le CBD, ce qui peut alors outrepasser la législation fédérale.
Au total, le CBD et le chanvre sont actuellement illégaux dans trois États : l’Idaho, l’Iowa et le Dakota du Sud. L’Epidiolex, approuvé par la FDA, est la seule forme légale de CBD dont il est possible de faire usage dans ces États.
Dans le reste du pays, les fleurs de CBD sont légales si elles sont dérivées du chanvre, et si elles sont dérivées de cannabis, elles sont sujettes à la même législation s’appliquant à l’usage médical et récréatif de cannabis.
En Australie, les produits à base de CBD qui contiennent plus de 98 % de CBD (ce qui signifie que moins de 2 % correspondront à d’autres cannabinoïdes) sont légaux avec une ordonnance.
Au Canada, acheter des fleurs de CBD est légal, mais uniquement pour les variétés régulées par le gouvernement, qui contiennent des quantités minimales de THC.
La demande grandissante de cannabidiol est en partie stimulée par les promesses présentant ce produit comme un traitement miracle capable de soigner tous les maux. Mais les personnes intéressées par les vertus curatives du CBD devraient se tenir à distance des fournisseurs faisant appel à ce genre d’arguments marketing malhonnêtes.
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Chaque variété de CBD que nous vendons a été certifiée lors d’une analyse en laboratoire, permettant de vérifier sa structure chimique, garantissant la légalité de votre commande et sa facilité dans le cadre complexe de la législation européenne.
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