Le rapé, également connu sous les noms de rapeh, hapé et hapay (l'orthographe qui correspond le plus à la prononciation anglaise), est un tabac à priser utilisé par les chamans sud-américains. Le rapé est un mélange de plantes en poudre, contenant généralement une sorte de tabac et de la cendre d'arbre, qui est insufflé (soufflé dans le nez) en tant que plante médicinale sacré. Il est souvent utilisé en conjonction avec des plantes médicinales cérémonielles, dont l'ayahuasca.
Le rapé est administré par un tuyau appelé kuripe ou tepi, qui le souffle directement dans les narines. L'expérience du rapé peut être puissante et viscérale, et fait partie importante de la culture du chamanisme amazonien.
Le tabac, issu des plantes Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica, est employé à des fins médicinales en Amérique depuis des milliers d'années. Il a été à la fois fumé et prisé tout au long de son histoire. Le nom « tabac » vient probablement de la pipe par laquelle les indigènes américains le fumaient (tabago).
Dès ses premiers jours, le tabac a été consommé par les peuples indigènes des Amériques pour traiter et prévenir les maladies. Il a également une riche histoire en matière d’usage récréatif.
L'insufflation (le fait de « sniffer ») était une pratique déjà répandue dans toute l'Amérique lorsqu'elle a été découverte par les Occidentaux dans les années 1500. Elle a rapidement fait son chemin en Europe, jusqu'à devenir populaire auprès de l'aristocratie. En 1624, le Pape est allé jusqu'à dénoncé son usage, car la sensation agréable ressentie lors de l'éternuement (après l'insufflation) était considérée comme trop semblable à l'extase sexuelle.
La pratique de la consommation de tabac à priser en Europe a fini par disparaître au XIXe siècle, la mastication et la consommation de tabacs devenant de plus en plus populaires. Cependant, en Amazonie, les tabacs à priser, en particulier les mélanges de rapé, restent des produits de base incontournables des cultures chamaniques.
Le rapé désigne un type particulier de tabac à priser que l'on trouve dans toute l'Amazonie. Il contient le plus souvent la plante Nicotiana rustica, ainsi que d'autres recettes de plantes. Presque toutes les recettes de rapé ont une base de tabac, bien qu'il y ait quelques exceptions - comme le rapé vert de l'Apurina.
Le rapé est actuellement consommé dans de nombreuses cultures amazoniennes, notamment chez les Huni Kuin, Yawanawa, Katukina, Apurina, Nukini et Kuntanawa. C'est un produit fondamental pour une grande partie des communautés tribales de l'Amazonie, utilisé aussi bien sur le plan social que dans des contextes thérapeutiques ou cérémoniels.
Le rapé est non seulement utilisé dans ces cultures, mais le tabac est aussi fréquemment fumé, bu sous forme de jus (extrait), utilisé comme pommade ou inclus dans les recettes d'ayahuasca. Il est utilisé pour purifier et protéger des objets ou des personnes, et pour expulser les énergies négatives.
Dans les traditions amazoniennes, le tabac est une plante médicinale aussi vénérée que les autres. Les chamans s'entraînent pendant des années, jeûnent avec le tabac et se familiarisent avec son esprit.
Le rapé est entré dans la culture occidentale parallèlement à la popularité d'autres plantes médicinales indigènes telles que l'ayahuasca. La demande de rapé par les Occidentaux ayant augmenté, les groupes indigènes se sont mis à développer des relations avec des fournisseurs occidentaux afin de s'assurer qu'ils puissent fournir des recettes authentiques tout en protégeant leur identité culturelle et en garantissant la durabilité des plantes concernées.
L'expérience du rapé est très viscérale, de la poudre de plante étant littéralement soufflée dans vos sinus. Cela peut être un choc, et réussir à assimiler le coup initial sans avoir envie d'éternuer, de tousser ou de vomir peut demander un peu d'entraînement.
La nicotine contenue dans le rapé vous fera un fort effet, avec un effet stimulant immédiat - parfois appelé « secousse ». Les autres plantes médicinales contenues dans le mélange de rapé, ainsi que les autres plantes médicinales que vous avez prises avant l'application du rapé, verront leurs effets renforcés et développés par cette stimulation.
Il vous faudra peut-être un peu de temps pour vous y habituer, mais à la longue, vous devriez pouvoir surmonter la gêne physique initiale due à la présence de poudre dans vos sinus et commencer à vous concentrer davantage sur les effets du rapé. Vous pouvez utiliser la stimulation du rapé pour entrer en contact avec l'esprit du tabac et lui permettre de travailler avec les autres plantes médicinales de votre système pour en tirer encore plus de bienfaits.
De nombreuses personnes déclarent avoir pris du rapé et avoir eu le sentiment que cette expérience les a aidées à extraire un nouveau sens et un nouveau pouvoir d'autres plantes médicinales dont elles ignoraient l'existence.
Le rapé est utilisé pour ses propriétés médicinales depuis d'innombrables générations. Il est consommé pour traiter tout d’abord des problèmes physiques, mais son utilisation chamanique permet aux guérisseurs d'explorer les énergies changeantes de leurs patients, de rétablir les déséquilibres spirituels et d'éliminer les énergies négatives.
Les propriétés purgatives du rapé sont bien établies ; les gens ressentent souvent le besoin de vomir, de déféquer ou de dégager leurs sinus après une dose. Cela peut permettre de nettoyer le corps de ses parasites, et peut également contribuer à procurer une sensation générale de désintoxication.
Il n'y a pas eu beaucoup de recherche en Occident sur les propriétés médicinales du rapé. Ce qui rend la chose difficile, c'est en partie le fait que les différentes recettes utilisent des plantes différentes, et qu'elles diffèrent donc dans leur pharmacologie et leur potentiel thérapeutique. Cependant, nous en savons un peu plus sur le potentiel médicinal du tabac.
Si l'ingestion de tabac comporte certains risques, dont nous parlerons plus tard, nous savons également que la nicotine peut avoir des propriétés bénéfiques. Tout d'abord, c'est un analgésique efficace, ce qui explique peut-être pourquoi des pommades et des jus topiques à base de tabac ont été utilisés tout au long de l'histoire. L'effet de la nicotine est également étudiée comme traitement de la maladie de Parkinson et de troubles tels que la dépression et le TDAH. Cependant, aucune étude occidentale n'a été menée sur les propriétés médicinales spécifiques du tabac à priser rapé.
De plus, bien que le tabac contienne des composés ayant des propriétés antifongiques et antimicrobiennes, c'est surtout dans le but de protéger la plante contre les maladies (pas toujours réussi !). Bien que certains aient tenté d'établir ce lien, la croyance selon laquelle ces composés pourraient également avoir un effet protecteur chez l'homme est exagérée.
La pharmacologie du rapé dépend de ce qui est inclus dans la recette de rapé. Bien que l'ingrédient principal, le tabac, soit le même dans la plupart des recettes de rapé, les autres plantes peuvent également influencer de manière significative la pharmacologie de la recette.
La pharmacologie de la nicotine est bien documentée : elle active la dopamine, un neurotransmetteur de récompense dans le cerveau, et déclenche également la libération d'opioïdes. Elle agit comme un puissant stimulant, déclenchant la libération d'adrénaline, et possède des propriétés de dépendance bien établies.
La nicotine repousse les herbivores, ce qui contribue à protéger le tabac contre sa consommation. Le tabac lui-même contient des molécules antimicrobiennes et antivirales qui protègent la plante, mais il est peu probable que ces molécules aient des effets protecteurs chez l'homme.
La nicotine n'a pas d'interactions nocives avec les plantes médicinales courantes comme l'ayahuasca, mais la stimulation (et les effets purgatifs) qu'elle provoque pourrait renforcer les effets psychoactifs des plantes médicinales cérémonielles.
Les autres plantes utilisées dans les recettes de rapé influenceront évidemment la pharmacologie de la dose, et pourraient interagir avec la nicotine. Cependant, les recettes de rapé ont été soigneusement sélectionnées au cours de centaines d'années d'application chamanique et ne sont probablement pas dangereuses.
Comme nous en avons discuté, le rapé a de nombreuses propriétés médicinales traditionnelles, et la nicotine est pharmacologiquement sûre. Cependant, les produits à base de tabac présentent tous une part de risque, toute forme de tabac étant cancérigène dans une certaine mesure.
Les recherches suggèrent que prendre du tabac à priser peut être légèrement plus sûr que de fumer du tabac - cependant, la plupart des études comparent des cigarettes occidentales à du tabac à priser occidental, qui contiennent tous des additifs et des produits chimiques nocifs. En bref, nous ne savons pas comment les tabacs à priser rapé se comparent aux autres produits de tabac en termes de nocivité.
En revanche, nous savons que le rapé contient les substances cancérigènes habituelles que l'on trouve dans la plante de tabac. De nombreuses recettes de rapé sont confectionnées en brûlant le tabac, ce qui augmente les propriétés cancérigènes de la plante. Il est donc raisonnable de penser que, même si le rapé est moins nocif que les cigarettes occidentales ou les tabacs à priser occidentaux, il augmente le risque de cancer si vous en consommez fréquemment.
Certains pourraient faire valoir que, en l’absence d'un réel problème de cancer dans les populations indigènes qui consomment du rapé, le risque ne peut pas être avéré. Toutefois, en l'absence d'études à grande échelle sur les taux de cancer dans les populations indigènes, nous ne pouvons, pour l’heure, pas encore tirer ce genre de conclusion.
Nous vous conseillons d'être conscient que la consommation de tout produit du tabac comporte un risque accru de cancer, et que vous devriez éviter de consommer du rapé si vous êtes enceinte.
L'autre risque du rapé est la dépendance. La nicotine est une substance qui crée une forte dépendance et il est possible de devenir addict. Nous vous recommandons d'utiliser le rapé comme plante médicinale sacrée et de ne pas en abuser à des fins récréatives, si vous craignez de devenir dépendant.
Enfin, l'hygiène est également un problème, surtout en cas de pandémie mondiale. Nous déconseillons de partager des pipes comme le tepi et le kuripe avec d'autres personnes, et de vous assurer qu'elles aient été correctement nettoyées avant chaque utilisation.
Il y a deux façons de prendre du rapé. Vous pouvez soit l'administrer vous-même, à l'aide d'une pipe spéciale appelée kuripe, soit demander à quelqu'un d'autre de vous souffler le rapé dans les narines par une pipe à tépi typique. Lorsqu'un chaman entraîné administre du rapé, l'acte est connu sous le nom de soplada - ce terme fait également référence à une énergie de guérison spéciale qui est transmise par le souffle du chaman, parallèlement au pouvoir du rapé.
Pour commencer, vous devrez vous procurer un kuripe, qui est une pipe spécialisée qui vous permet de souffler du rapé dans votre propre nez. Il s'agit d'un tuyau en forme de V, qui vous permet de mettre votre dose de rapé à une extrémité, de l'insérer dans votre narine et de souffler par l'autre extrémité. Il faut un peu de pratique pour maîtriser l'art de souffler tout en fermant la gorge pour éviter que cela ne vous fasse tousser, et vous devez vous assurer d'obtenir une kuripe qui vous convienne.
Si vous vous administrez vous-même du rapé avec un kuripe, vous ne pourrez pas profiter des connaissances expertes qu’offre un chaman, qui peut mesurer avec précision votre dose et s'assurer que vous tiriez le plus grand bénéfice possible du rapé. Toutefois, l'auto-administration peut être utile s'il n'y a pas de chaman expérimenté dans les environs ou si vous souhaitez consommer du rapé au quotidien.
Pour utiliser un kuripe, mettez votre dose de rapé dans la narine à l’extrémité du tuyau. Cette dose doit être de la taille d'un petit pois si vous êtes débutant (vous pourrez l’augmenter une fois que vous serez plus à l'aise). Assurez-vous d’être calme avant de commencer - déterminez vos intentions et faites toutes les prières ou tous les chants qui peuvent aider à concentrer votre conscience sur le moment présent.
Lorsque vous êtes prêt, prenez une grande inspiration et placez le bout du kuripe dans votre bouche, et le bout de la narine (avec le rapé) dans votre narine. Penchez-vous en avant et soufflez avec force le rapé dans votre nez. Essayez de fermer l'arrière de vos sinus en même temps, comme si vous étiez sur le point de plonger dans l'eau, puis essayez de combattre l'envie de cracher, de tousser, d'éternuer ou de vomir aussi longtemps que vous le pouvez. Laissez le rapé faire son travail, et ressentez la sensation de « rush ».
Une fois que l'expérience s'est calmée, essayez de devenir calme à nouveau et chargez votre deuxième dose, puis répétez les mêmes étapes avec votre autre narine. Penchez-vous ensuite vers l'avant pour minimiser la désagréable « remontée » que vous pourriez ressentir lorsque l'excès de poudre de rapé pénètre dans votre gorge. Il est conseillé de se rincer les narines une fois l'expérience totalement terminée.
Bien qu'il soit préférable de chercher un chaman pour vous fournir une soplada de rapé, pratiquement tout le monde peut vous administrer du rapé. Le chaman vous apportera des connaissances et une compréhension supplémentaires sur la façon d'équilibrer les énergies de la plante, mais il n'est pas nécessaire d'avoir des compétences particulières pour souffler le rapé dans le nez d'un autre.
Pour une soplada, vous aurez besoin d'un tepi, qui est un simple tuyau. Tout comme pour le kuripe, il suffit de charger une dose de rapé dans la narine la plus longue à l’extrémité, de la placer dans la narine du destinataire et de souffler dans la bouche la plus courte à l'extrémité.
Comme pour toute plante médicinale, vous devez vous assurer de prendre le temps de vous mettre en condition, d'avoir les pieds sur terre, et de déterminer votre intention. Si vous êtes en compagnie d'un bon chaman, il est probable qu'il effectuera lui-même certains rituels ou certaines préparations et qu'il passera un certain temps à se mettre en rapport avec vous avant de vous administrer la dose.
Si vous recevez une dose de rapé d'un non chaman, veillez à choisir une petite dose au début - une quantité de la taille d'un petit pois dans chaque narine est suffisante pour un débutant. Sinon, le chaman déterminera la dose la plus appropriée pour vous.
Lorsque le souffleur est sur le point de souffler, veillez à fermer l'arrière de vos sinus comme si vous étiez sur le point de plonger dans l'eau. Essayez de ressentir l’effet du rapé après que le choc de la secousse initiale soit passé. Vous pouvez ressentir l'envie de tousser, d'éternuer ou de vomir - essayez de vous pencher en avant pour éviter que la poudre ne retombe dans votre gorge.
Votre chaman chargera une autre dose et la soufflera dans votre autre narine, une fois que les effets de la première dose seront passés. Après les deux doses, et une fois que vous aurez à nouveau les pieds sur terre, nettoyez-vous les narines.
Bien que le rapé puisse être employé en tant que plante médicinale puissante à part entière, il est souvent utilisé avant, pendant ou après des cérémonies impliquant d'autres plantes médicinales. Grâce à ses propriétés, il peut être consommé dans le but de nettoyer et purger les participants avant qu'ils prennent de puissantes plantes médicinales comme l'ayahuasca, afin d’entrer dans la cérémonie de manière purifiée mentalement et physiquement. Il peut également être utilisé pendant la cérémonie pour déclencher une purge ou pour renforcer la puissance de la plante médicinale en question. Le rapé peut également être employé après la cérémonie pour marquer sa fin et cimenter toute guérison et transformation qui s'est produite.
Si vous participez à une cérémonie indigène d'ayahuasca au cours de laquelle du rapé est utilisé, vous pourriez être surpris de voir des gens prendre du rapé de façon presque constante pendant toute la nuit. C'est normal pour les indigènes, car le rapé fait partie de la vie quotidienne dans la culture amazonienne.
Cependant, le rapé est une plante médicinale puissante et pas seulement un complément à l'ayahuasca ou à d'autres médecines transformatrices. Il est considéré comme facilitant une communion sacrée avec la nature, et une façon de se connecter avec les esprits des plantes qui sont incluses dans la recette de rapé. Apprendre à développer cette capacité à parler avec les plantes du rapé, c'est comme apprendre à se connecter avec n'importe quelle autre plante médicinale sacrée. C'est subtil, stimulant et, en fin de compte, cela peut avoir un effet transformateur et curatif puissant.
Chaque culture amazonienne qui utilise le rapé a un certain nombre de recettes différentes, souvent transmises par le savoir-faire chamanique de génération en génération. Les recettes sont généralement destinées à différentes fins, certaines pour l'exploration spirituelle, d'autres pour des applications thérapeutiques spécifiques.
Les effets du rapé peuvent même varier d’une source à l'autre, la puissance des plantes de chaque recette étant différente. Ainsi, aucune dose de rapé ne sera identique à une autre.
Les Huni Kuin font des recettes de rapé généralement fortes en tabac. Elles contiennent souvent les cendres de l'arbre Murici, dont il est pensé qu'il possède un esprit joyeux, et qu'il combat la fatigue. Vous trouverez également des recettes de rapé utilisant les cendres de l'arbre Cumaru, qui est l'un des arbres qui vivent le plus longtemps en Amazonie, et dont le bois est le plus dur. On pense qu'il apporte une protection spirituelle ; cependant, le frêne de cumaru contient de la coumarine, qui peut être toxique pour le foie en grande quantité, alors prenez-en avec modération.
Les Kuntanawa font des recettes de rapé très parfumées, qui contiennent un certain nombre d'herbes traditionnelles conçues pour apporter différents bienfaits médicinaux. Ces plantes sont les suivantes : le Chamba, l'Anador et l'Alfavaca da Mata. Dans la tradition, il est dit qu'elles aident à combattre les énergies négatives, connues sous le nom de panema.
Les Nukini sont une tribu dont les femmes dirigent la création des recettes de rapé. On dit donc que leurs recettes confèrent une énergie féminine. Les recettes les plus courantes utilisent le tabac et les cendres des plantes Parika et Mulatinha, qui sont censées aider à la relaxation et apporter de la puissance au mélange.
Les Yawanawa appellent le rapé « rume » et font des recettes puissantes en utilisant du tabac combiné avec les cendres de l'arbre Tsunu. C'est une recette puissante qui peut parfois provoquer des sueurs et des larmoiements.
En plus de ces recettes traditionnelles, de nombreuses tribus fabriquent un rapé fait pour plaire au public occidental. Vous pouvez par exemple trouver du rapé qui contient des ingrédients comme le cacao, l'eucalyptus, la chaliponga et d'autres plantes familières des psychonautes et amateurs de médecine végétale occidentaux.
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